Le projet n'est pas nouveau et l'initiative est intéressante : les producteurs bourguignons, notamment dans les alentours de Dijon souhaitent faire enregistrer la dénomination géographique complémentaire (DGC) "Bourgogne Dijon" pour leurs vins. Il s'agit d'une entité locale plus petite que l'appellation d'origine qui impose aussi des conditions plus strictes que cette-dernière. Le dossier d'enregistrement est à l'étude à l'INAO.
L'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) vient d'adhérer à l'Acte de Genève de l'Arrangement de Lisbonne, qui vise la reconnaissance et la protection des appellations d'origines et indications géographiques.
La conclusion de l'assemblée générale de l'Association Viticole Champenoise a conduit à l'adoption d'un mot d'ordre pour 2050 : le Net Zéro Carbone. Cette mesure vise à tendre vers la neutralité carbone en passant par l'utilisation de méthodes de culture respectueuses de l'environnement, la réduction de leur consommation d'énergie et l'investissement dans les énergies renouvelables.
Vini-mark revient pour son numéro d'octobre sur certaines décisions des juridictions françaises en matière de droit des marques, au titre desquelles les affaire Ruinart, V. Taittinger, Cognapea et d'autres.
La Cour de cassation a rendu deux arrêt en date du 13 octobre 2021 au sujet de deux marques, poursuivies pour contrefaçon sans qu'elles aient réellement mises sur le marché. La Cour a saisi cette opportunité pour effectuer un revirement de sa jurisprudence en matière de contrefaçon en indiquant que le dépôt de marque ne suffit pas à caractériser la contrefaçon, il faut que la marque litigieuse soit présente dans la vie des affaire.
Lorsqu'un pan du droit est suffisamment riche et dense, un ouvrage juridique se doit de compiler les grandes décisions qui l'ont forgées. C'est le cas pour Les Grands Arrêts du droit vitivinicole, qui fait référence, comme le résultat de trois années de travail collectif qui inclut, en ses 640 pages, 35 commentaires signés par 27 spécialistes du droit de la vigne et du vin et qui couvre la quasi-totalité de la discipline, d'un point de vue de pratique jurisprudentielle.
Dans la continuité de la newsletter de l'agence Georges, Juliette Bory nous présente une affaire qui a fait coulé de l'encre dans le bordelais en matière de rupture des relations commerciales : Bordeau Magnum contre Château Latour.
Le dernier Bercy Infos Entreprises est sorti et traite notamment des différents régimes d'application de la TVA et autres impositions pour les entreprise, de l'usurpation d'identité et comment s'en prémunir et par quels moyens lutter contre la contrefaçon.
L'affaire Croizet s'inscrit dans une longue saga jurisprudentielle en matière d'utilisation du nom patronymique en tant que marque. Cette situation est particulièrement importante en matière viticole, les noms patronymiques étant souvent utilisés par les producteurs afin d'identifier leurs produits.